Immobilier ancien : un marché en forme mais déséquilibré

L’indice des notaires -INSEE enregistre une hausse sensible des prix de l’[a[immobilier]a] ancien au dernier trimestre 2010 : +8.5% entre octobre et décembre 2010 pour les appartements anciens et 8.7% pour les pavillons.

Si le marché des maisons individuelles est assez homogàƒÂ¨ne au niveau national, hormis certaines zones rurales en forte baisse, il n’en est pas de même pour les appartements oàƒÂ¹ les disparités sont nombreuses.

En octobre 2009, les prix des appartements anciens enregistraient une baisse de 7.5%. Un an plus tard, la tendance s’est inversée avec une hausse de 12.2% (+13.5 sur Paris intramuros).

La tendance se vérifie dans les grandes villes de province ( Lyon , Montpellier...) mais de maniàƒÂ¨re inégale. Certains départements voient leur prix exploser (DràƒÂ´me +12,9 %, Haute-Corse +13,6 %,
la Sarthe +11,8 %), d’autres les voient stagner (Charentes, Doubs) ou fortement baisser (jusqu’à -6.8% dans certains secteurs du Limousin).

Les zones éligibles au [a[Scellier]a] ont largement profité d’un engouement des investisseurs en fin d’année (Champagne-Ardenne, le
Midi-Pyrénées, et le RhàƒÂ´ne-Alpes) au détriments d’autres ( Picardie, Bourgogne, auvergne et languedonc-Roussillon).

En effet, l’annonce d’un durcissement des conditions du dispositif [a[Scellier]a] a dopé et accéléré les ventes, valorisant ainsi le marché dans les zones à forte demande et creusant davantage les écarts avec les zones

Immobilier : perspectives 2011

ApràƒÂ¨s une année 2009 en berne, l’année 2010 a été faste et dynamique : baisse historique des taux de [a[crédit immobilier]a], hausse record des prix à Paris, hausse des vente passant de 590 000 ventes en
2009 et approchant les 800 000 ventes pour 2010...

S’il se gardent de faire des pronostics précis, les notaires de France visualisent un [a[marché immobilier]a] 2011 qui devrait continuer sur sa lancée, surtout au premier semestre.

Les disparités risquent encore de se renforcer. Les prix dans les secteurs les plus demandés pourraient augmenter de 10% dans les centre villes ( Lyon, Nantes, Bordeaux ou Montpellier) alors que les secteurs moins prisés devraient enregistrer une hausse de 3 à 5 % maximum.

En Ile de france, le marché conserverait son dynamisme malgré une hausse inférieure à 10% pour 2011. A paris le prix au mà‚² devrait enregistrer un nouveau record en dépassant les 8000à¢â€šÂ¬ dàƒÂ¨s le premier trimestre 2011.

Le marché du neuf devrait rester assez stable. L’[a[investissement locatif]a] devraient être en baisse suite aux nouvelles conditions fiscales du dispositif scellier, mais l’accession à la propriété est encouragée par le nouveau [a[PTZ]a]+ qui est entré en vigueur.

Logiquement, la hausse des taux et la réforme fiscale du [a[patrimoine]a] ralentirait la progression des prix au second trimestre 2011.