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Le tribunal correctionnel de Versailles rend lundi son jugement dans le procès d’un homme qui a fait croire pendant 30 ans qu’il était architecte, alors qu’il n’avait pas le diplôme, construisant malgré tout des HLM, des écoles, des crèches, et une polyclinique.
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Un faux architecte fixé lundi sur son sort
La justice lui reproche des faits non prescrits d’escroquerie et d’usurpation de diplàƒÂ´me de 2009à 2013 et d’avoir illégalement répondu à des marchés publics sur cette période, pour un montant d’honoraires de 926.000 euros.
Le ministàƒÂ¨re public avait requis en juin trois ans de prison, dont deux avec sursis, et son exclusion pendant deux ans des marchés publics.
Comme Le Corbusier, Philippe Leblanc n’avait pas le diplàƒÂ´me d’architecte et n’était donc pas inscrit à l’ordre des architectes, même s’il s’en prévalait sur ses tampons affichant le numéro d’ordre de son beau-fràƒÂ¨re établi... en LozàƒÂ¨re.
EnchaàƒÂ®né par son mensonge, M. Leblanc a réussi pendant 30 ans à construire dans la région de Mantes-la-Jolie , sans éveiller les soupàƒÂ§ons, des bâtiments importants, supérieurs à 170 m2, pour lesquels le recours à cette profession réglementée est obligatoire.
A 60 ans, et avec une jolie réputation locale derriàƒÂ¨re lui, il serait encore aux affaires s’il n’avait pas été dénoncé par un couple, une infirmiàƒÂ¨re et un médecin qui se plaignaient de malfaàƒÂ§ons. En menant leur enquête, ils avaient découvert que le bâtisseur était inconnu à l’ordre des architectes et avaient porté plainte en 2012.
M. Leblanc avait appris le métier alors qu’il était encore étudiant, aux càƒÂ´tés d’un architecte, mais il n’était pas allé jusqu’au diplàƒÂ´me.
"Je savais que j’avais une épée de DamoclàƒÂ¨s sur la tête. J’ai repoussé, repoussé, et je ne l’ai jamais fait", avait concédé à la barre le prévenu, expliquant s’être trouvé pris "dans l’engrenage du travail".
Son travail, plusieurs parties civiles l’avaient jugé "satisfaisant" lors de l’audience. Pour son avocat, Me Pascal Fournier, M. Leblanc est peut-être un usurpateur mais pas un escroc. "Tout ce qu’il a fait,il l’a bien fait", avait-il plaidé.
Mais pour ses assureurs, le mensonge était trop dur à avaler car l’architecte leur déclarait une activité d’ingénieur, aux primes d’assurance moins élevées. "Les éventuels sinistres (...) ne seront pas couverts", avait prévenu l’avocat d’un assureur Me Emmanuel Raynaud.
ApràƒÂ¨s la justice, M. Leblanc devait comparaàƒÂ®tre dans l’été devant un jury pour présenter, à 60 ans, son mémoire de fin d’études.


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