
Crédit immobilier : nouvelles règles d’octroi applicables au 1er janvier 2024
En 2024, hormis le PTZ qui évolue véritablement, les mesures annoncées ce jour par le HCSF ne vont rien vraiment changer.
Après Emmanuel Macron, Edouard Philippe va débattre jeudi soir de la prochaine réforme des retraites à Lons-le-Saunier (Jura), inaugurant pour lui un exercice difficile sur un sujet aussi crucial pour les Français que technique.
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Le chef du gouvernement, qui sera accompagné du Haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye, répondra à partir de 18H30 à des parents d’élèves d’écoles élémentaires de Lons-le-Saunier et Montmorot. Un panel choisi afin de "s’adresser à des personnes venant de milieux socio-professionnels très divers", fait valoir son entourage.
L’exécutif entend définir un nouveau système de retraite universel par points qui fusionnera les 42 régimes existants à l’horizon 2025. En amont du texte qui devrait être voté d’ici l’été prochain, des "consultations citoyennes" sont organisées jusqu’à la fin de l’année pour déminer les inquiétudes.
La contestation, elle, a débuté en septembre avec des journées d’action éparses de syndicats et de professions (RATP, avocats, pilotes de ligne...). Une première journée de grève interprofessionnelle, renforcée par des syndicats lycéens, doit avoir lieu le 5décembre.
Jeudi, la CGT a lancé un appel à manifester à Lons-le-Saunier, avec la FSU, avant le début du débat du Premier ministre.
Emmanuel Macron avait étrenné le format le 3 octobre à Rodez en échangeant durant 3H30 avec quelque 600 lecteurs des trois quotidiens du groupe La Dépêche.
Sorte de répliques du "grand débat" post-"gilets jaunes", ces consultations s’inscrivent dans l’acte 2 du quinquennat, plus participatif et délibératif, annoncé par le chef de l’Etat.
Elles présentent cependant plus de difficultés pour l’exécutif que les grands-messes du début de l’année, qui portaient sur des thèmes variés.
Les retraites, "c’est complexe, risqué... et ça ne passionne pas les foules", convient un conseiller ministériel.
La même source pointe le double enjeu d’une réforme qui est "source d’anxiété"pour les Français et dont la "technicité fait que l’on ne comprend pas tout". "L’objectif est de mettre le sujet dans l’atmosphère", ajoute-t-elle.
Les principes de la réforme, issus du rapport de M. Delevoye remis en juillet, sont certes posés, mais restent en suspens de nombreusesquestions : définition d’un âge pivot pour bénéficier d’une retraite pleine, prise en compte de la pénibilité et de la dangerosité, valeur et gouvernance du "point", rythme de transition entre les systèmes existants et le nouveau...
Dans ce contexte d’une concertation encore en cours, Edouard Philippe, qui devrait se limiter à "un ou deux" autres débats selon son entourage, ne devrait faire aucune annonce précise tout en expliquant les grands axes de la réforme.
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