
Crédit Mutuel : la suppression du questionnaire de santé sera financé par le dividende sociétal
Après celui des particuliers, le Crédit Mutuel a annoncé la suppression du questionnaire de santé pour les indépendants, entreprises, etc. Le (...)
Le dernier rapport du COR confirme la mauvaise orientation des régimes de retraites en France. L’institution prévoit notamment un déficit chronique annuel d’environ 8 milliards d’euros (0,4% du PIB) pour l’ensemble des régimes de retraites jusqu’en 2020, et a priori pas de retour à l’équilibre avant 2030.
Publié le par à 0 h 0
L’année dernière, le rapport du COR rappelait que selon les dernières données disponibles (sur l’année 2012), le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraite représentait 0,5% du PIB français, soit environ 10 milliards d’euros. « En 2012, les ressources de l’ensemble des régimes de retraite français légalement obligatoires (y compris le Fonds de solidarité vieillesse) représentaient 13,4 % du produit intérieur brut (PIB), et les dépenses 13,9 % du PIB ».
Le COR poursuivait : « La hausse des dépenses […] correspond quasi intégralement à l’augmentation de la masse des prestations de droit direct, en lien avec l’augmentation régulière du nombre de retraités – portée notamment par l’arrivée aux âges de la retraite des générations du baby-boom au cours de la décennie – et avec l’augmentation de la pension moyenne des retraités – sous "l’effet de noria" traduisant l’amélioration régulière des carrières au fil des générations ».
Déficit grandissant jusqu’en 2030
Pour estimer les projections financières à très long terme (jusqu’en 2060), le COR réalise chaque année différents scénarios plus ou moins optimistes en fonction de l’évolution des grandes variables économiques.
Comme l’expliquait déjà l’institution dans son rapport 2014 : « À l’horizon de 2060, le besoin de financement du système de retraite évoluerait de manière très contrastée selon le scénario macroéconomique – et plus précisément selon le rythme de croissance tendanciel de la productivité du travail. Ce résultat tient [également des] évolutions économiques ».
Parmi les différents scénarios envisagés, le COR entrevoit dans son dernier rapport un scénario central, dans lequel les régimes de retraites n’épongeraient pas leur déficit global avant 2030, révèle Le Figaro. Dans ce scénario, après 2030, les projections financières aboutissent à une hausse très progressive de l’excédent des régimes de retraites jusqu’à atteindre environ +0,4% du PIB en 2060 (selon Les Echos).
Le scénario le plus optimiste, quant à lui, représente une situation où le chômage diminuerait drastiquement, et se stabiliserait à un niveau faible. Grâce à davantage de cotisations, le déficit actuel des régimes de retraites parviendrait à disparaître dès 2025, avant de laisser place à une augmentation progressive de l’excédent annuel des régimes de retraites jusqu’à +1,8% du PIB français chaque année jusqu’en 2060 selon Les Echos.
Le scénario le plus pessimiste est au contraire particulièrement préoccupant. Ici, le déficit des régimes de retraites ne parviendrait tout simplement jamais à se résorber. Le déficit annuel apparu en 2008 continuerait ainsi de se creuser progressivement jusqu’à dépasser 1,5% du PIB en 2060.
À ce rythme-là, le système actuel des retraites ne serait probablement pas soutenable, ce qui obligerait à diminuer les niveaux de prestations accordées aux retraités.


Après celui des particuliers, le Crédit Mutuel a annoncé la suppression du questionnaire de santé pour les indépendants, entreprises, etc. Le (...)

À propos de l’évolution de la réglementation sur les découverts bancaires, les fausses informations circulent rapidement : non, le crédit (...)

Les amendes se succèdent pour les banques : les banques à réseaux trainent des pieds pour répondre aux demandes de délégation d’assurances (...)

La fintech française Kard, dédiée aux jeunes, cesse son activité. Les clients ont jusqu’au 11 novembre 2025 afin de récupérer leurs fonds.

LCL dévoile sa nouvelle signature de marque Pour aller de l’avant.

SG-FORGE, la filiale de la Société Générale spécialisée dans les cryptos, a déployé ses stablecoins régulés en dollars et en euros dans (...)