
Résultats 2024 BPCE
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Rester chez soi, cela sauve des vies. Cela fait faire aussi des économies supplémentaires, faute de pouvoir consommer à sa guise. Que faire de cette épargne constituée ? Si le premier réflexe est le Livret A, dont la collecte est historique sur le mois d’avril, d’autres alternatives existent en fonction de ses objectifs et horizons de placements. Décryptage avec Sarah Zamoun, responsable DISTINGO chez PSA Banque.
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Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques, les Français auraient été « forcés » d’épargner 55 milliards d’euros à l’issue des 8 semaines du confinement. D’après la Banque de France, les dépôts bancaires ont atteint près de 20 milliards d’euros en mars, presque trois fois plus qu’en février. Environ 14 milliards ont été déposés sur des comptes courants à vue ou conservés en liquide. Le reste, soit 6 milliards, est placé sur des comptes de dépôts rémunérés (livret A, sicav, fcp). Ces 6 milliards d’euros de placements sont dans la moyenne mensuelle observée par la Banque de France depuis 2017, ce qui montre que les Français n’ont pas adapté leurs habitudes d’épargne à la période actuelle. Sur le mois d’avril, les versements sur le livret A ont atteint un montant historique, entre 5 et 10 milliards d’euros, selon les estimations de la CDC.
Dans ce contexte, Sarah Zamoun, responsable Distingo, apporte son éclairage sur les différents outils au service de l’épargne des Français qui se posent la question : "comment à la fois faire fructifier son épargne tout en conservant la liquidité nécessaire pour faire face à l’incertitude ?"
Cette catégorie de produits regroupe différentes offres d’épargne réglementée ou fiscalisée. L’épargne réglementée concerne les produits dont les conditions de fonctionnement sont fixées par les pouvoirs publics. Ce sont des placements sans risque garantis par l’Etat qui rencontrent un franc succès malgré une rémunération relativement faible. On y compte le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), le Livret d’Epargne Populaire (LEP) ou encore le livret jeune (accessible aux personnes âgées de 12 à 25 ans).
Ces produits sont soumis à un plafond, qui varie de 1 600€ pour le livret jeune à près de 23 000€ pour le Livret A. En outre, ils sont parfois soumis à des conditions d’âge et de revenus.
L’épargne fiscalisée concerne des produits au fonctionnement similaire à cela près qu’ils sont fiscalisés et que leur fonctionnement est décidé librement par les banques. Ce sont des placements sans risque avec capital garanti et disponible. Le plus liquide est le super livret, au taux très attractif.
Le succès de ces livrets réside dans leur modèle : ils sont très liquides, c’est-à-dire que les fonds qui y sont placés peuvent en être aisément retirés. Ils permettent ainsi de faire fructifier son épargne et d’avoir des fonds disponibles facilement en cas de soucis financier.
Ces produits sont la base d’une stratégie d’épargne dont l’objectif est l’absolue liquidité. L’épargnant qui souhaite y avoir recours et optimiser son(ses) placement(s) doit :
Mis à part le Super Livret, il existe d’autres types de produits d’épargne fiscalisée : les comptes à termes (CAT). Leurs taux d’intérêts sont encore plus rémunérateurs mais ils ne permettent une sortie en capital qu’au bout d’une période définie à l’avance, généralement entre 1 et 3 ans. Trois catégories se distinguent :
Ces produits sont adaptés aux épargnants qui n’anticipent pas un besoin en liquidité très immédiat. Ils s’adressent typiquement aux Français qui ont maintenu leurs niveaux de revenus pendant la crise et qui ont reporté leurs dépenses de consommation. Par conséquent, leur besoin de liquidité est moindre et ils peuvent espérer tirer une meilleure rémunération de leur épargne afin d’en profiter dans 1,2 ou 3 ans.
L’épargne retraite est composée de produits qui bloquent le capital déposé jusqu’au départ en retraite. Toutefois, les nouvelles offres issues de la Loi PACTE permettent de débloquer les fonds en cas d’acquisition de sa résidence principale, de perte d’autonomie, mais aussi de surendettement, de chômage de longue durée, etc. Ils offrent donc, sous certaines conditions, une forme de souplesse à l’épargnant qui peut préparer sa retraite tout en sachant qu’en cas de coup dur, le capital n’est pas immobilisé.
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