
Crédit immobilier : nouvelles règles d’octroi applicables au 1er janvier 2024
En 2024, hormis le PTZ qui évolue véritablement, les mesures annoncées ce jour par le HCSF ne vont rien vraiment changer.
En tenant compte de toutes les dépenses prévues, et du manque à gagner du fait de la récession qui arrive, le budget de la France devrait plonger de quelques 500 milliards d’euros dans les mois à venir, si le confinement se termine effectivement le 11 mai prochain. Dans la négative, l’addition ne fera que grimper...
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Nous pensions encore hier que la facture de cette épidémie ne coûterait au pays que de l’ordre de 200 milliards d’euros. Ce sera probablement 2 à 3 fois plus. Le Gouvernement a présenté le 15 avril un deuxième budget rectificatif record pour 2020 et renforce massivement son plan d’urgence face à la crise sanitaire. 453 milliards d’euros sont mobilisés. Et les recettes fiscales sont attendues en très forte baisse, laissant entrevoir un déficit sans précédent.
Même si le gouvernement ne cesse de revoir à la baisse ses prévisions, la date de fin de confinement sera plus que déterminante. La prévision de croissance du gouvernement, révisée à -8 % pour 2020, tient compte uniquement de la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai annoncée par le Président de la République. Or l’on sait déjà que le confinement ne sera pas terminé pour près de 20% des habitants du pays, les plus fragiles. Du côté, du budget, les chiffres deviennent astronomiques, faisant craindre le pire pour la gestion de la dette pour les mois à venir.
Face à la persistance de la crise du coronavirus et à ses conséquences économiques et sociales, le plan d’urgence mis en place dès mars à hauteur de 45 milliards d’euros pour protéger les Français et soutenir l’économie et l’emploi est étendu et renforcé, pour atteindre plus de 110 milliards d’euros.
Les moyens des dispositifs d’urgence en faveur des salariés et des entreprises sont fortement rehaussés, avec notamment 24 milliards d’euros prévus pour l’activité partielle et 7 milliards d’euros sur le fonds de solidarité pour les indépendants, libéraux, commerçants et les TPE.
Ce budget rectificatif ouvre également un montant exceptionnel de 20 milliards d’euros de crédits pour le renforcement des participations financières de l’État dans les entreprises stratégiques en difficulté et abonde le Fonds de développement économique et social (FDES) dont l’enveloppe de prêts aux entreprises fragiles et en difficulté atteindra 1 milliard d’euros. L’ aide financière urgente auprès d’Air France, au bord de la faillite, demandant le versement de 10 milliards d’euros d’aides est un exemple d’utilisation de ces fonds.
Une provision de 8 milliards d’euros est prévue pour les dépenses exceptionnelles de santé pour faire face à l’épidémie, notamment les matériels et les masques, les mesures sur les indemnités journalières et le jour de carence ainsi que les rémunérations exceptionnelles pour le personnel soignant et une première tranche des surcoûts liés à la crise.
S’y ajoutent près de 315 milliards d’euros de garanties accordées par l’État en faveur des entreprises (Prêt Garanti par l’Etat - PGE) ainsi que les 540 milliards d’euros du plan commun de l’Union européenne pour soutenir les systèmes de santé, l’économie et l’emploi des États membres. Sur ces crédits accordés, la proportion de faillite est inconnue. La perte pour l’Etat est estimée à 20%, soit 63 milliards d’euros.
En 2024, hormis le PTZ qui évolue véritablement, les mesures annoncées ce jour par le HCSF ne vont rien vraiment changer.
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