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La santé des bénéficiaires du minimum vieillesse est plus précaire que celle des personnes de plus de soixante ans, montre une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée lundi.
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La santé des bénéficiaires du minimum vieillesse plus précaire (Drees)
Les allocataires du minimum vieillesse sont 47% àƒÆ’à‚ se dire en mauvaise santé, contre moins de 20% pour les personnes àƒÂ¢gées de plus de 60 ans, selon cette étude réalisée en 2012.
La Drees a interrogé 1.400 personnes bénéficiaires du minimum vieillesse, qui recouvre un ensemble d’allocations visant à garantir un minimum de ressources aux personnes àƒÂ¢gées ne disposant pas d’une pension ou ayant de faibles ressources.
Au 31 décembre 2011, 572.600 personnes percevaient l’une de ces allocations, soit 3,4% des personnes àƒÂ¢gées de 60 ans et plus.
Ces allocataires sont également plus nombreux à se dire limités "depuis au moins six mois à cause d’un problàƒÂ¨me de santé" : 72% contre environ 45% pour les personnes àƒÂ¢gées de plus de 60 ans.
De même 70% d’entre eux disent avoir un problàƒÂ¨me de santé chronique ou de caractàƒÂ¨re durable, contre environ 60% chez les plus de 60 ans.
"Les allocataires sont ainsi plus souvent en mauvaise santé quels que soient l’àƒÂ¢ge et le sexe" et "ils sont fréquemment gênés dans leur vie quotidienne à cause de problàƒÂ¨mes de santé ou de handicap", note la Drees.
Au cours des douze derniers mois, 15% ont renoncé à une consultationchez le médecin et 30% à des soins dentaires pour des raisons financiàƒÂ¨res, un renoncement "nettement plus marqué que chez les personnes àƒÂ¢gées de plus de 60 ans", selon elle.
Par ailleurs, les allocataires du minimum vieillesse "ont eu des carriàƒÂ¨res beaucoup plus courtes ou plus heurtées", même si une majorité déclare avoir travaillé réguliàƒÂ¨rement.
Leur vie professionnelle a été souvent interrompue par le chàƒÂ´mage ou pour une autre raison et "les problàƒÂ¨mes de santé, d’invalidité ou de handicap peuvent être à l’origine d’un carriàƒÂ¨re écourtée", explique la Drees.
Ainsi, plus de la moitié des allocataires ont obtenu l’allocation avant 65 ans, ce qui n’est possible qu’en cas d’invalidité ou d’inaptitude au travail et révàƒÂ¨le donc des problàƒÂ¨mes.


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