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Dans moins de 10 jours, la décision du référendum sera connue : sortie de l’UE ou non du Royaume-Uni. Si les impacts sont à terme difficile à évaluer, une chose semble certaine : la bulle actuelle sur le marché immobilier britannique risque bien d’exploser.
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Brexit : la peur grandit... Et pourtant...
Le dernier sondage en date (Guardian du 13 juin) donne vainqueur de 6 points les partisans de la sortie du Royaume-uni de l’Union Européenne. Pour beaucoup d’européens, le Royaume-Uni n’a jamais fait réellement partie de l’UE. Le Sun de Rupert Murdoch titrait d’ailleurs en une « BeLEAVE in Britain », devenant ainsi le premier quotidien britannique à appeler ouvertement à une sortie de l’Union européenne.
De l’autre côté de la Manche, les analystes sont moins enthousiastes, même si l’on considère que le Royaume-Uni n’a jamais été totalement intégré à l’UE. « C’est assez ironique de voir que nous avons un Brexit à venir alors que d’après moi le Royaume-Uni n’a jamais vraiment fait partie de l’Union Européenne. », Steen Jakobsen, Economiste en Chef, Saxo Bank
Impossible de connaître les impacts d’un Brexit...
« La question la plus importante de toutes concerne la manière dont nous gérerons la crise humanitaire posée par l’arrivée massive de réfugiés alors que le risque de récession est grand. La manière dont nous agirons ici sera décisive à la fois pour l’Europe et le Royaume-Uni dans le future, davantage que de savoir si le Royaume-Uni décide ou non de quitter un club dans lequel il est déjà libre de se comporter comme il l’entend. » Steen Jakobsen, Economiste en Chef, Saxo Bank
Pour Christopher Dembik, Economiste Saxo Banque, le marché immobilier britannique sera le premier à exploser : "Bien qu’il soit difficile de quantifier avec précision l’impact macroéconomique du Brexit, n’importe quel économiste un tant soit peu sérieux reconnaîtra volontiers qu’il sera négatif à court et à moyen terme pour l’activité économique outre-Manche. L’une des premières victimes pourrait être le marché immobilier britannique et en particulier celui de Londres. Depuis début 2013, les prix immobiliers dans la capitale ont augmenté de 40%, atteignant désormais un niveau sans précédent. Selon l’indice UBS Global Real Estate Bubble, Londres est la ville où les prix de l’immobiliers sont les plus sur-évalués parmi les quinze autres villes prises en compte (Hong Kong, New York, San Francisco, Genève etc…). On constate, en particulier du fait de l’approche du référendum britannique, une décrue récente des prix qui pourrait tout à fait s’accélérer en cas de vote favorable à la sortie de l’Union et aboutir à l’éclatement brutal de la bulle immobilière. En cela, le Brexit pourrait être le déclencheur d’un vaste ajustement à la baisse des prix immobiliers dans la capitale britannique. Paradoxalement, des actifs britanniques bradés, en particulier dans l’immobilier, pourraient attirer la convoitise d’investisseurs intrépides à la recherche d’un retour sur investissement notable lorsque la panique sera résorbée et que les prix auront renoué avec leur juste valeur. N’oublions pas que ce sont pendant les périodes de crise les plus graves que certaines des plus grandes fortunes se sont faites."
« Tant que vous dépensez plus que vous ne gagnez, que vous dépendez de fonds étrangers et avez une économie dont les deux moteurs de croissance sont la banque et l’immobilier -2 secteurs avec une productivité égale à 0 et (au mieux !) et un futur incertain en matière d’emploi- vous êtes condamnés à répéter l’histoire récente. », Steen Jakobsen, Economiste en Chef, Saxo Bank


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