
Crédit Mutuel : la suppression du questionnaire de santé sera financé par le dividende sociétal
Après celui des particuliers, le Crédit Mutuel a annoncé la suppression du questionnaire de santé pour les indépendants, entreprises, etc. Le (...)
Des bénéfices par millions d’euros, par milliards pour certaines banques, il n’en fallait pas plus pour raviver la polémique sur les bonus. Secourues avec l’argent du contribuable, les banques ont vite oublié leur soucis passés, et les bonus apparaissent de nouveau au grand jour...
Publié le à 0 h 0
Bonus des opérateurs de marchéLes premières annonces de bénéfices des banques françaises a rapidement relancé la polémique sur l’attribution de bonus pour les opérateurs de marché.
Si des règles ont été effectivement fixées, au G20, depuis quelques mois, leur efficacité est déjà contestée. Elles indiquent notamment que les bonus doivent être liées aux résultats des banques, sans préciser de quels résultats précisément il s’agit. Or, dans les résultats d’activités de marché, les résultats peuvent être multiples. Une faille qui pourrait sans doute profiter aux établissements financiers.
De son côté, la banque BNP Paribas, aurait provisionné près d’1 milliard d’euros pour l’attribution de rémunération variable de ses collaborateurs, en cas d’année bénéficiaire. Une somme pour le moins conséquente, ramenée au chiffre d’affaires. BNP Paris a annoncé des bénéfices semestriels de plus de 1,6 milliards d’euros hier.
Afin de calmer les esprits, Christine LAGARDE en appelle à la Banque de France afin d’exercer une extrême vigilance en matière de rémunération des opérateurs de marché.
Bonus des opérateurs de marché : Le gourvernement Selon le communiqué du gouvernement, Christine LAGARDE a écrit hier au Gouverneur de la Banque de France pour appeler la Commission bancaire à la plus grande vigilance en matière de rémunération des opérateurs de marché.
Le communiqué rappelle également que la France a été la première place financière à se doter de règles destinées à encadrer les politiques de rémunération de ces opérateurs pour mettre fin aux rémunérations qui ne sont pas la contrepartie de vraies performances et d’une gestion des risques responsable.
A cet effet, Christine LAGARDE a modifié la réglementation relative au contrôle des établissements de crédit et des entreprises d’investissement pour intégrer le suivi des politiques de rémunération dans le contrôle des risques en interne et par la Commission bancaire. A la demande de Christine LAGARDE, un groupe de place animé par le président de la Fédération des banques françaises a élaboré des règles de place en la matière.
Au moment où plusieurs banques préparent des décisions en matière de rémunération des opérateurs, Christine LAGARDE a demandé à la Commission bancaire d’exercer une extrême vigilance pour assurer la mise en oeuvre effective des règles définies.
Cette vigilance est d’autant plus nécessaire que le Gouvernement français entend dans la perspective du G20 de Pittsburg, favoriser des mesures concrètes de la communauté internationale destinées à discipliner les pratiques de rémunération des banques.
Christine LAGARDE a demandé au Gouverneur de la Banque de France de lui adresser d’ci la fin de l’année un rapport sur la façon dont les établissements financiers auront appliqué les règles de place.


Après celui des particuliers, le Crédit Mutuel a annoncé la suppression du questionnaire de santé pour les indépendants, entreprises, etc. Le (...)

À propos de l’évolution de la réglementation sur les découverts bancaires, les fausses informations circulent rapidement : non, le crédit (...)

Les amendes se succèdent pour les banques : les banques à réseaux trainent des pieds pour répondre aux demandes de délégation d’assurances (...)

La fintech française Kard, dédiée aux jeunes, cesse son activité. Les clients ont jusqu’au 11 novembre 2025 afin de récupérer leurs fonds.

LCL dévoile sa nouvelle signature de marque Pour aller de l’avant.

SG-FORGE, la filiale de la Société Générale spécialisée dans les cryptos, a déployé ses stablecoins régulés en dollars et en euros dans (...)